Larticle L. 110-1 du Code de commerce qui dresse la liste des actes de commerce dispose que ceux-ci englobent Ă©galement : « Toute opĂ©ration de change, banque, courtage, activitĂ© d'Ă©mission et de gestion de monnaie Ă©lectronique et tout service de paiement ». ArticleL. 110-4 du Code de commerce. Contrats d'acquisition et de cession de biens immobiliers et fonciers. 30 ans. Article 2272 du Code civil . Correspondance commerciale (bons de commandes, bons de livraison, etc.) Auxtermes de l’article L. 110-4 du code de commerce, dans sa version antĂ©rieure Ă  la rĂ©forme opĂ©rĂ©e par la loi n° 2008-561 du 17 juin 2008, « les obligations nĂ©es Ă  l’occasion de Le1er alinĂ©a du I. de l’article L. 823-1 du code de commerce Ă©nonce les conditions de dĂ©signation des commissaires aux comptes, sans distinction quant Ă  leurs fonctions de titulaire ou supplĂ©ant. En outre, le II. du mĂȘme article, qui n’opĂšre pas non plus cette distinction, prĂ©cise que dans les EIP « connaĂźtredans les grandes lignes les rĂšgles de procĂ©dure civile ; disposer d'une reproduction de quelques articles du Code de commerce en version rĂ©cente (art. L.110-1 Ă  L.110-5, L.121-1 Ă  L.121-3, L.210-1, L. 721-3 Ă  L.721-5 com.) ; avoir accĂšs Ă  un recueil de jurisprudence en version papier ou en ligne. Modifier ces prĂ©requis Parla Loi n°2008-561 du 17 juin 2008 – art. 15, modifiant l’article du Code de commerce L110-4, le dĂ©lai de prescription commerciale a Ă©tĂ© ramenĂ© Ă  5 ans (auparavant, il Ă©tait de 10 ans) : « Les obligations nĂ©es Ă  l’occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par 5 ans si elles ne sont pas soumises Ă  III n° 222 cassation partielle sans renvoi CITATION_ARRET Article 1648 du code civil ; articleLA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant : CIV. 1 MY1 COUR DE CASSATION _ Audience publique du 8 avril 2021 Cassation partielle Mme BATUT, prĂ©sident ArrĂȘt n° 297 F-P Pourvoi n° E 20-13.493 R É P U B L I Q U E F Netardez pas trop pour entreprendre les dĂ©marches car l’article L.110-4 du Code du commerce impose un dĂ©lai compris entre deux semaines et trois mois pour contester selon les Ă©tablissements bancaires. Vous ferez figurer votre numĂ©ro de compte mais aussi l’intitulĂ© et le numĂ©ro du contrat concernĂ©. Expliquez les faits avec prĂ©cision Le4 octobre 2018, la cour d’appel de Paris avait estimĂ©, au visa combinĂ© des articles L. 110-4 du Code de commerce et 1648 du Code civil, qu’un importateur automobile ne pouvait ĂȘtre appelĂ© Ă  titre principal ou en garantie plus de cinq ans aprĂšs la premiĂšre vente ou mise en circulation d’un vĂ©hicule. La solution, dĂ©jĂ  consacrĂ©e par la Cour de cassation avant la rĂ©forme de la Lesdispositions de l’article L.110-4 du Code de commerce applicables aux dĂ©lais de prescription entre commerçants, disposent, quant Ă  elles, dans leur version antĂ©rieure Ă  la dzKWlm. obligations nĂ©es Ă  l'occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par cinq ans si elles ne sont pas soumises Ă  des prescriptions spĂ©ciales plus courtes. prescrites toutes actions en paiement 1° Pour nourriture fournie aux matelots par l'ordre du capitaine, un an aprĂšs la livraison ; 2° Pour fourniture de matĂ©riaux et autres choses nĂ©cessaires aux constructions, Ă©quipements et avitaillements du navire, un an aprĂšs ces fournitures faites ; 3° Pour ouvrages faits, un an aprĂšs la rĂ©ception des ouvrages. Le Code de commerce regroupe les lois relatives au droit de commerce français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de commerce ci-dessous Article L110-4 EntrĂ©e en vigueur 2013-06-17 obligations nĂ©es Ă  l'occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par cinq ans si elles ne sont pas soumises Ă  des prescriptions spĂ©ciales plus courtes. prescrites toutes actions en paiement 1° Pour nourriture fournie aux matelots par l'ordre du capitaine, un an aprĂšs la livraison ; 2° Pour fourniture de matĂ©riaux et autres choses nĂ©cessaires aux constructions, Ă©quipements et avitaillements du navire, un an aprĂšs ces fournitures faites ; 3° Pour ouvrages faits, un an aprĂšs la rĂ©ception des ouvrages. Le rĂ©gime de l’action en garantie des vices cachĂ©s n’a pas gagnĂ© en simplicitĂ© au fil des l’ordonnance du 17 fĂ©vrier 2005 [1] a mis fin aux discussions relatives au bref dĂ©lai » dans lequel l’action doit ĂȘtre engagĂ©e, lui substituant un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice [2], la rĂ©forme de la prescription introduite par la loi du 17 juin 2008 [3] a ouvert une nouvelle controverse l’action en garantie des vices cachĂ©s n’est-elle soumise qu’à ce dĂ©lai de deux ans, ou est-elle Ă©galement enfermĂ©e dans le dĂ©lai de prescription de droit commun ?Jusqu’à la rĂ©forme de 2008, la jurisprudence rĂ©pondait par l’affirmative Ă  cette question [4], et la Cour de cassation prĂ©cisait que le point de dĂ©part de la prescription de droit commun se situait Ă  la date de la vente [5].DorĂ©navant, l’article 2224 du Code civil dispose que Les actions personnelles ou mobiliĂšres se prescrivent par cinq ans Ă  compter du jour oĂč le titulaire d'un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant de l'exercer. »Si l’on s’en tient Ă  l’analyse littĂ©rale de l’article 2224, le dĂ©lai de droit commun de cinq ans devrait courir Ă  compter de la dĂ©couverte du vice, l’acheteur connaissant alors les faits permettant d’exercer l’action. Ce serait cependant priver de toute utilitĂ© le bref dĂ©lai de deux ans de l’article 1648 il y aurait cumul de dĂ©lais diffĂ©rents ayant le mĂȘme point de dĂ©part
A l’inverse, si le dĂ©lai de droit commun court Ă  compter d’un point de dĂ©part fixe comme la vente du bien, l’acheteur pourrait se trouver prescrit avant mĂȘme d’avoir dĂ©couvert le vice et d’avoir pu exercer son action en jurisprudence pour l’instant n’a statuĂ© qu’au visa de l’article L110-4 du Code de commerce, qui ne prĂ©cise pas le point de dĂ©part du dĂ©lai de droit commun de cinq ans. Afin d’encadrer l’action en garantie des vices cachĂ©s par deux dĂ©lais utiles, elle leur a fixĂ© deux points de dĂ©parts premiĂšre Chambre civile de la Cour de cassation a, par arrĂȘt du 6 juin 2018 publiĂ© au bulletin[6], affirmĂ© clairement que la prescription de droit commun de cinq ans s’applique en parallĂšle du dĂ©lai de deux ans de l’article 1648 du Code civil et court Ă  compter de la Chambre commerciale vient Ă  son tour de retenir cette solution dans un arrĂȘt du 16 janvier 2019[7], alors que cela privait l’acheteur de toute possibilitĂ© d’action, le dĂ©lai spĂ©cial n’ayant pas commencĂ© Ă  courir au moment oĂč le dĂ©lai de droit commun avait expiré Il pourrait au contraire ĂȘtre estimĂ©, comme l’a fait la Cour d’appel de Bordeaux dans un arrĂȘt du 27 juin 2018, que l’article L110-4 du Code de commerce doit se lire Ă  la lumiĂšre de l’article 2224 du Code civil si l’action en garantie des vices cachĂ©s est enfermĂ©e dans le dĂ©lai de l’article L110-4 du Code de commerce », les dispositions de cet article L110-4 ne prĂ©cisent en rien le point de dĂ©part, lequel en application de l’article 2224 du Code civil est bien celui oĂč le titulaire du droit a Ă©tĂ© en mesure de le connaître.»[8] Ce serait cependant priver d’effet l’article 1648 du Code sera intĂ©ressant de voir comment la Cour de cassation rĂ©soudra la difficultĂ© en matiĂšre purement civile, lorsqu’il faudra se prononcer au visa exclusif de l’article 2224 du Code l’heure, et selon la premiĂšre Chambre civile et la Chambre commerciale, il faut considĂ©rer que l’action en garantie des vices cachĂ©s doit ĂȘtre initiĂ©e dans le dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice mais aussi dans le dĂ©lai de cinq ans Ă  compter de la vente.[1] Ordonnance du 17 fĂ©vrier 2005 n°2005-136[2] Article 1648 du Code civil[3] Loi n° 2008-561 du 17 juin 2008 portant rĂ©forme de la prescription en matiĂšre civile[4] Par exemple Cass. Com. 27 novembre 2001 pourvoi n°99-13428 ; Cass. Civ. 3Ăšme 16 novembre 2005 pourvoi n°04-10824 ; Cass. Civ. 3 Ăšme 26 mai 2010 pourvoi n°09-67008[5] Cass. Com. 8 juin 1999 pourvoi n°96-18840[6] Cass. Civ. 1 Ăšre 6 juin 2018 pourvoi n°17-17438[7] Cass. Com. 16 janvier 2019 pourvoi n°17-21477[8] Cour d'appel de Bordeaux 27 juin 2018 RG n°16/00427

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